La spécialisation sectorielle comme alternative stratégique  pour votre cabinet d’expertise-comptable ? Vous y avez pensé ?  D’autres sont passés à l’action !

Muriel Brault, responsable de la transmission au sein du cabinet lyonnais d’Expertise-Comptable Roche & Cie, nous partage son expérience du développement d’une offre tournée vers la transmission d’entreprise.

Sur quels fondements s’est construit votre spécialisation sectorielle dans le domaine de la transmission ?

En tant qu’expert comptable,  nous avons constaté les difficultés auxquelles étaient confrontés nos clients historiques lors de la transmission de leur entreprise.

Lorsqu’ils souhaitaient transmettre leur entreprise, ils se rendaient compte de la différence entre le marché et leurs attentes concernant la valeur de leur société mais également des difficultés juridiques et fiscales qu’ils n’avaient pas anticipées.

L’anticipation de la transmission est la clé de la réussite et il est difficile pour un chef d’entreprise de s’engager dans ce processus sans être accompagné. Nous avons donc décidé, après avoir accompagné avec succès la transmission des entreprises de nos clients, d’ouvrir nos services à tous.

Quelle offre de services adaptée développez-vous en lien avec cette spécialisation ?

 Nous avons constaté que les chefs d’entreprises étaient confrontés à deux problèmes principaux lors de la transmission :

• La fiscalité
• La difficulté de trouver une cible qui pourrait obtenir un financement bancaire.

Concernant la fiscalité, nous mettons en place des solutions innovantes afin de réduire au maximum la pression fiscale et permettre aux chefs d’entreprises de transmettre leur entreprise sereinement.

Concernant la difficulté de trouver une cible qui pourrait obtenir un financement bancaire même s’il ne s’agit pas d’un problème qui concerne directement le cédant, celui-ci doit en tenir compte car dans un contexte où l’offre de reprise est supérieure à la demande il ne peut laisser passer aucune opportunité de vente.

Une vente non aboutie pour un défaut de financement, c’est plusieurs mois de délais en plus pendant lesquels la société est « en pause » et ne réalise pas les investissements nécessaires. Elle  perd donc de sa valeur.

Nous mettons en place des solutions qui permettent la coopération financière, logistique et psychologique entre le cédant et le repreneur afin que chaque processus de vente soit réussi.

Comment communiquez-vous sur cette compétence particulière ?

Nous utilisons le réseau local d’entrepreneurs et notamment des organismes tels que la CCI et CGPME.

Notre offre vise principalement les TPE et les PME souvent délaissées par les Conseils.