Plus de 100 milliards de courriers électroniques sont envoyés chaque jour… difficile dans ce contexte de sortir du lot et d’être lu par vos destinataires. D’autant plus que vos emailing marketing sont très souvent identifiés comme du spam et qu’ils finissent à la corbeille avant même d’avoir touché vos prospects ou clients.
L’emailing serait donc mort ? Une pratique marketing désuète ? Réflexion sur l’utilité et les cas d’utilisation de cet outil de communication pour les experts-comptables.
Oubliez l’autopromotion basique…
Devant la sur sollicitation de vos destinataires, un emailing d’autopromotion basique sera voué à l’échec.
Un mot clé doit guider la construction de vos emailing : la personnalisation ! Oubliez donc le marketing de masse indifférencié et mal ciblé, et optez pour un contenu adapté et personnalisé à votre cible.
Pour les experts-comptables, l’emailing est donc recommandé pour des communications vers vos clients actuels, que vous connaissez bien. Vous pourrez ainsi leur proposer une offre de services adaptée (ex : bilan retraite) ou du contenu juridique ou fiscal spécifique dans un objectif de conseil.
L’emailing est également un outil complémentaire à d’autres actions de communication. Il est particulièrement adapté pour relayer l’événementiel et l’actualité du cabinet : petits déjeuners, réunions thématiques, speed meetings.
Stop au spam…Utilisez les bonnes pratiques !
La forme de vos emailing aura autant d’importance que leur fond. Il est important de respecter un certain nombre de règles dans la conception de vos emailing , pour éviter le risque de tomber dans la mauvaise partie de la boîte mail de vos prospects : le spam. Tour d’horizon….
- La prospection électronique à partir d’adresses de courriers électroniques collectées dans les espaces publics de l’internet (site web, annuaire, forum discussion,…) est interdite.
- Le recueil du consentement préalable des personnes est exigé pour les messages commerciaux destinés à des particuliers (« B to C »).
- Dans le cas d’une prospection par courrier électronique dans le cadre professionnel (« B to B »), il n’est pas nécessaire d’obtenir l’accord du destinataire lorsque :
- l’adresse électronique est de type générique (par ex : info@…, contact@…, commande@… ) ;
- l’adresse électronique nominative est professionnelle (par ex nom.prénom@nomdelasociete.fr) à la double condition que :
- le professionnel a été informé lorsqu’il a communiqué son adresse électronique de la possibilité de s’opposer gratuitement à toute utilisation commerciale de ses coordonnées,
- l’objet de la sollicitation soit en rapport avec les fonctions exercées à titre professionnel par le destinataire du message
- Il faut offrir systématiquement dans chaque message une possibilité de désinscription.
- Enfin, bannissez les mots « gratuit », « offre exceptionnelle », « gagnez », « économisez », et toutes les expressions qui s’en rapprochent. Les filtres antispam des services mails censurent tous les messages qui contiennent ces fameux mots tabous.